Energie, pollution et internet

Energie, pollution et internet

La lecture de la semaine provient du New York Times, il s’agit du premier article d’une série consacrée au coût écologique du Cloud computing (informatique dans les nuages, le fait que nos données soient stockées, non pas dans les nuages, mais dans des infrastructures très matérielles). Le titre “Energie, pollution et Internet”, ce début d’article fait un résumé de la longue enquête du quotidien américain.

“Des dizaines de milliers de data center (gigantesques bâtiments abritant des serveurs) sont aujourd’hui nécessaire pour supporter l’explosion de l’information numérique. Des quantités gigantesques de données sont mises en circulation chaque jour lorsque, d’un simple clic ou au contact du doigt, les gens téléchargent des films sur iTunes, regardent l’état de leurs comptes sur le site de leur banque, envoient un mail avec une pièce jointe, font leurs courses en ligne, postent un message sur Twitter ou lisent un journal en ligne.” Et tout cela, nous montre le NYTimes, fait que ce fonctionnement structurel de l’industrie de l’information est à l’opposé de l’image écologique qu’on en a. La plupart des data center, de par la manière dont ils ont été conçus, consomment des quantités gigantesques d’énergie qu’ils gâchent de manière incroyable. Par exemple, certaines entreprises font tourner leur matériel au maximum de ses capacités jour et nuit, quelle que soit la demande. Du coup, certains data center peuvent gaspiller jusqu’à 90 % de l’électricité consommée. Pour se protéger d’une panne d’électricité, les data center s’en remettent à des groupes électrogènes qui fonctionnent au diesel, avec les émissions conséquentes. La pollution causée par les data center inquiète les autorités américaines, au point que dans la Silicon Valley, de nombreux centres de données sont répertoriés dans la liste des plus gros pollueurs au diesel.

>>> Source & Suite sur : http://www.internetactu.net/2012/10/01/energie-pollution-et-internet/