1. Dans une démocratie le peuple est souverain et gouverne dans l’intérêt général
  2. La constitution de la Ve République transfère le pouvoir du peuple à des représentants
  3. L’intérêt général n’est pas défendu par les représentants (voir chapitre suiv.)
  4. La constitution ne prévoit pour le peuple aucun moyen légal de contester l’action de ses représentants
  5. On doit donc logiquement renoncer au mot “démocratie” pour décrire le régime français.

La Ve République n’est pas techniquement une démocratie, c’est un fait : le peuple n’exerce ni pouvoir ni contre-pouvoir. Mais la République laisse pourtant une charge importante au peuple :l’élection de ses représentants.

Pourtant l’élection ne change rien (voir chapitre 1) et chaque citoyen ressent profondément son impuissance politique. Pourquoi ce paradoxe ? L’élection n’est-elle pas synonyme de démocratie ?

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Le Message (1)