- Dans une démocratie le peuple est souverain et gouverne dans l’intérêt général
- La constitution de la Ve République transfère le pouvoir du peuple à des représentants
- L’intérêt général n’est pas défendu par les représentants (voir chapitre suiv.)
- La constitution ne prévoit pour le peuple aucun moyen légal de contester l’action de ses représentants
- On doit donc logiquement renoncer au mot “démocratie” pour décrire le régime français.
La Ve République n’est pas techniquement une démocratie, c’est un fait : le peuple n’exerce ni pouvoir ni contre-pouvoir. Mais la République laisse pourtant une charge importante au peuple :l’élection de ses représentants.
Pourtant l’élection ne change rien (voir chapitre 1) et chaque citoyen ressent profondément son impuissance politique. Pourquoi ce paradoxe ? L’élection n’est-elle pas synonyme de démocratie ?
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